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S’opposer à la violence entre partenaires intimes

Apprendre des méthodes sûres pour mettre fin à la violence et soutenir les victimes

Aideriez-vous quelqu’un en difficulté? La plupart d’entre nous pensent qu’ils le feraient. Mais en réalité, de nombreuses personnes n’agissent pas lorsqu’elles sont témoins de violence entre partenaires intimes (VPI) en public. Cela peut se produire pour de nombreuses raisons. La violence peut être inattendue et effrayante. Elle peut également être difficile à reconnaître lorsqu’elle se produit dans un environnement animé. Et puis il y a ce qu’on appelle l’effet spectateur…

L’effet spectateur se produit lorsque nous voyons une personne dans le besoin et que nous décidons de ne pas l’aider, parce que nous pensons que quelqu’un d’autre le fera. Nous pouvons penser que « ce n’est pas de mes affaires » ou que « quelqu’un d’autre s’en occupera mieux ». Malheureusement, cette attitude facilite la violence entre partenaires intimes.

Une personne qui s’oppose à la violence peut faire une grande différence. Par exemple, des personnes survivantes nous ont souvent dit qu’elles auraient aimé qu’un voisin appelle la police après avoir entendu des cris, des bagarres et des objets brisés. Et lorsqu’une personne prend position, d’autres suivent souvent l’exemple. C’est pourquoi il est si important d’agir (en toute sécurité) contre la VPI lorsque nous en sommes témoins.

Prendre position en utilisant les 5 D

approcher la personne ou l’interpeller sur son comportement si vous vous sentez suffisamment en sécurité. Il peut être dangereux d’être direct avec une personne violente, alors parlez calmement et soyez bref. Évitez de vous laisser entraîner dans une dispute – rappelez-vous que votre objectif est de rester en sécurité et de mettre fin à la violence si possible. Vous pouvez dire quelque chose comme :

  • « Qu’est-ce qui se passe ici? »
  • « Ce n’est pas acceptable ».
  • « Tu dois arrêter. »

Si vous entendez des cris ou un signal d’alarme provenant d’une maison, pensez à appeler les services d’urgence. Sonner à la porte peut distraire la personne violente et lui donner le temps de se calmer.

Si vous commencez à vous sentir en danger, quittez immédiatement les lieux ou appelez à l’aide.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise d’affronter la personne violente, vous pouvez essayer de la distraire. Par exemple, vous pouvez demander votre chemin ou prétendre que vous connaissez la victime et commencer à lui parler. Si votre objectif est de détourner l’attention, évitez de parler de la violence.

Si vous ne vous sentez pas en sécurité ou si vous ne pouvez pas faire face à la situation par vous-même, cherchez quelqu’un qui pourrait vous aider. Assurez-vous que cette personne peut et veut vous aider. Expliquez-lui aussi clairement que possible ce qui se passe et comment vous aimeriez qu’elle vous aide. Vous pouvez également contacter les services d’urgence ou une organisation de soutien locale.

dangereuse ou se produire trop rapidement pour que vous puissiez réagir. Mais vous pouvez toujours aider la victime après coup!

  • Demandez-lui si elle va bien et si elle veut en parler.
  • Validez la victime en lui disant que vous avez vu ce qui s’est passé et que ce n’était pas acceptable.
  • Aidez-la à se calmer en vous asseyant ou en marchant avec elle – vérifiez si elle préfère le silence ou la conversation.
  • Proposez de l’aider à contacter des services d’aide ou à signaler la violence à la police.

Il peut être utile de prendre une photo ou une vidéo de la violence. Cela peut servir d’information ou de preuve, par exemple si vous portez plainte à la police. Ne diffusez jamais les images en direct et ne les partagez pas en ligne.

Conseils pour l’utilisation des 5 D

Votre sécurité passe avant tout.

Si vous pensez qu’agir vous mettrait en danger, quittez les lieux et demandez de l’aide.

Vous pouvez combiner les D.

Par exemple, vous pouvez vous éloigner tout en documentant la scène avec votre téléphone.

Vérifiez comment vous vous sentez.

Quittez les lieux ou demandez de l’aide si vous commencez à vous sentir en danger, bouleversé ou si vous avez l’impression que c’est trop.

Que faire si je suis victime de violence entre partenaires intimes?

Vous n’êtes pas seul ou seule. De nombreux services de soutien sont disponibles pour vous aider si vous êtes victime de violence de la part de votre partenaire :

Qu’est-ce que « Voir. Nommer. Changer. »?

Voir. Nommer. Changer.  est une campagne de sensibilisation qui vise à créer une communauté plus sûre pour tout le monde. Elle est menée par Service aux victimes d’Ottawa, une organisation à but non lucratif qui soutient la communauté locale depuis 1998. La campagne a été lancée en réponse à l’augmentation de la violence entre partenaires intimes à Ottawa.